Solida'Rire

Rencontre avec SOLIDA'RIRE: Graines de conscience et solidarité

Ils sont débordants d’enthousiasme et sont venus le partager à l’Esisar : six étudiants de Grenoble INP, membres de l’association SOLIDA'RIRE, se sont déplacés spécialement pour semer quelques graines de solidarité, le 2 février dernier.
Créée en 2008, Solida’RIRE est aujourd’hui la plus grande association étudiante de Grenoble INP, avec quelques 170 membres actifs. Les volontaires sont mobilisés pour des projets de solidarité internationale et locale visant à développer l'accès à l'éducation et l'échange interculturel. Depuis les débuts de l’association,  24 projets internationaux ont aussi fleuri : électrification d’écoles au Tibet et en Inde, construction d’un canal d’irrigation et de lavoirs au Maroc, construction d’écoles au Sénégal et au Burkina Faso, … la liste est longue.

Procéder par échange, comprendre
Tous les projets sont mûrement réfléchis et le terrain est défriché en amont, prenant en compte l’origine du besoin, la participation des locaux, la composition des équipes, mais aussi la pérennité des projets en eux-mêmes. Récolte de fonds, études de terrain… l’association s’appuie sur l’expertise d’un réseau de partenaires mais aussi d’autres structures, notamment celles présentes sur le terrain : « le but est de procéder par échange, de ne pas arriver avec des idées toutes faites, de comprendre comment les gens vivent sur place », commente Louise, vice-présidente du pôle international. Consciente des enjeux de développement, l’association a mis en place un pôle d’évaluation d’impact, chargé d’estimer les retombées de l’action, ses conséquences sur la vie des populations locales, et sa pérennité. Un réseau d’Alumnis a d’ailleurs été créé récemment afin de favoriser le suivi des projets.

« Créer une mentalité ingénieur solidaire »
« L’idée est de créer une mentalité ingénieur solidaire pendant et après votre passage dans l’association », affirme Vincent, secrétaire de Solida’RIRE. « Un projet à l’international, c’est vraiment magique. C’est une expérience qui reste après le cursus d’ingénieur », renchérit Hélène, présidente de l’association. Qui sème la solidarité récolte le sourire…

Au vu des exemples donnés et des vidéos diffusées, l’enchantement est bien là. L’intervention a suscité beaucoup de questions et de questionnements parmi ceux présents. « Êtes-vous prêts à créer une branche solida’Rire ici ? » questionne Nicolas, porte-parole. L’association propose son aide aux bénévoles potentiels, pour leur faire bénéficier de son expérience. Les graines du possible sont semées, récolte – on l’espère – dans quelques temps…