Les élèves ingénieurs travaillent, par équipe de 3, sur des projets industriels innovants pendant 6 mois - au second semestre de la 4ème année. Co-encadrés par un chargé de projet Esisar et un chargé de projet entreprise, l'équipe met en application ses compétences au service du projet de R&D proposé par l'entreprise partenaire. Une expérience professionnelle unique !
Pour en savoir plus sur les projets industriels.
Romain GENTIL / Guilhem ROLLAND / Olivier VIMONT
Guilhem : « Novum Tech est une startup Grenobloise spécialisée dans l’électrification de véhicules. Elle contribue grandement au rétrofit, transformer de l’existant thermique en électrique, puisqu’elle a participé à la rédaction des textes de loi qui régissent cette discipline. Elle travaille aussi en collaboration avec des constructeurs automobiles, comme par exemple des fabricants de tuktuk en Asie. »
Romain : « Une fois la solution de Novum Tech en place dans le véhicule, certaines situations nécessitent le diagnostic et l’intervention sur place d’un technicien de Novum Tech. Au vu de l’accroissement de son marché, le diagnostic sur place représente un frein à son développement ,et engendre des coûts « conséquents ». C’est pourquoi notre projet porte sur le développement d’une interface de diagnostic à distance et de mise à jour, afin de permettre au technicien, depuis l’entreprise d’accéder aux informations du véhicule ou de modifier le software du véhicule. »
Olivier : « Ce projet a pour objectif de réduire l’ensemble des coûts et du temps lié au diagnostic. Aujourd’hui, un technicien de chez Novum Tech doit se déplacer auprès du véhicule en panne, se connecter physiquement sur le système et résoudre les erreurs. Nous proposons une solution asynchrone permettant de contourner les problèmes de fuseaux horaires, ayant une interface intuitive et accessible pour le concessionnaire ou garagiste qui l’utilisera, mais aussi le plus transparent possible pour protéger les données de l’entreprise. »
Romain : « Ce projet m’a semblé intéressant tout d'abord car nous devions réaliser toute l’interface nous-même. Pouvoir partir « de zéro » sur un projet nous pousse à concevoir la solution dans son ensemble mais également tous ses détails et fonctionnalités, que ce soit sur l’interface utilisateur ou la connexion avec la carte électronique. Etant en filière IR&C, c’était plutôt l’aspect développement de l’application plutôt que la facette électronique qui m’intéressait. »
Guilhem : « La crise du COVID complexifie absolument tout. Nous avons eu la chance de maintenir des projets à 100% en présentiel. En revanche, les visites en entreprises, les réunions avec l’école, les pauses et repas sont autant de moments qui s’en trouvent modifiés, voire impossible. Sans compter la vie étudiante complétement arrêtée. Malgré tout cela, je ne pense pas que la COVID ait détérioré l’expérience pure des projets industriels. »
Olivier : « Les projets industriels m’ont beaucoup apporté que ce soit en gestion d’équipe : travailler à plusieurs, se répartir les tâches ensemble ou bien l’apprentissage personnel : découverte de nouveaux langages, de la gestion de projet en entreprise (rédaction de CR, cahier des charges et de recettes). »
Olivier : « Je vise une start-up ou une entreprise récente à taille humaine. C’est l’idée de pouvoir observer et participer à un projet de A à Z qui m’attire. »
Guilhem : « Mes meilleurs souvenirs sont chaque petite victoire qui jalonne notre quotidien en projet industriel. De la led qui s’éclaire lors de la phase de prototypage jusqu’au test de bout en bout, mêlant serveur, programmation sur carte, développement Windows, chaque succès est un moment de joie qui restera gravé dans nos mémoires.»
Romain : « L’un des aspects qui m’a plu a été de pouvoir aller sur place dans les locaux de l’entreprise et d'être plongé dans leur quotidien. On a pu voir les différents projets sur lesquelles Novum Tech avait travaillé ou sur lesquels ils se penchent actuellement. On nous a expliqué les différents processus par lesquels ils passent lors d’un projet sur un véhicule ainsi que la conception en détail de leurs packs de batterie, qui est une de leurs valeurs ajoutées. C’était enrichissant de pouvoir constater l’ensemble des activités diverses et variées qu’avaient à réaliser dans la même journée les responsables de l’entreprise, les empêchant de trouver leur travail monotone. L’ambiance sur le site était également agréable (les pains au chocolat dégustés là-bas étaient notamment très bons !). »
Guilhem : « Sans aucun doute, le moment où j’ai 'cramé' la carte de l’entreprise après deux jours de travail, carte que nous attendions depuis quatre mois... Mais heureusement, elle est réparée ! »
Pour en savoir plus sur les projets industriels.
Rencontre avec l'équipe du projet Novum Tech
Romain GENTIL / Guilhem ROLLAND / Olivier VIMONT
Peux-tu présenter l’entreprise ?
Guilhem : « Novum Tech est une startup Grenobloise spécialisée dans l’électrification de véhicules. Elle contribue grandement au rétrofit, transformer de l’existant thermique en électrique, puisqu’elle a participé à la rédaction des textes de loi qui régissent cette discipline. Elle travaille aussi en collaboration avec des constructeurs automobiles, comme par exemple des fabricants de tuktuk en Asie. »
Peux-tu décrire le projet ?
Romain : « Une fois la solution de Novum Tech en place dans le véhicule, certaines situations nécessitent le diagnostic et l’intervention sur place d’un technicien de Novum Tech. Au vu de l’accroissement de son marché, le diagnostic sur place représente un frein à son développement ,et engendre des coûts « conséquents ». C’est pourquoi notre projet porte sur le développement d’une interface de diagnostic à distance et de mise à jour, afin de permettre au technicien, depuis l’entreprise d’accéder aux informations du véhicule ou de modifier le software du véhicule. »
Quelle est sa finalité ?
Olivier : « Ce projet a pour objectif de réduire l’ensemble des coûts et du temps lié au diagnostic. Aujourd’hui, un technicien de chez Novum Tech doit se déplacer auprès du véhicule en panne, se connecter physiquement sur le système et résoudre les erreurs. Nous proposons une solution asynchrone permettant de contourner les problèmes de fuseaux horaires, ayant une interface intuitive et accessible pour le concessionnaire ou garagiste qui l’utilisera, mais aussi le plus transparent possible pour protéger les données de l’entreprise. »
Pourquoi avoir choisi ce projet ?
Romain : « Ce projet m’a semblé intéressant tout d'abord car nous devions réaliser toute l’interface nous-même. Pouvoir partir « de zéro » sur un projet nous pousse à concevoir la solution dans son ensemble mais également tous ses détails et fonctionnalités, que ce soit sur l’interface utilisateur ou la connexion avec la carte électronique. Etant en filière IR&C, c’était plutôt l’aspect développement de l’application plutôt que la facette électronique qui m’intéressait. »
Comment as-tu vécu ce semestre consacré aux projets industriels dans ce contexte sanitaire si particulier ?
Guilhem : « La crise du COVID complexifie absolument tout. Nous avons eu la chance de maintenir des projets à 100% en présentiel. En revanche, les visites en entreprises, les réunions avec l’école, les pauses et repas sont autant de moments qui s’en trouvent modifiés, voire impossible. Sans compter la vie étudiante complétement arrêtée. Malgré tout cela, je ne pense pas que la COVID ait détérioré l’expérience pure des projets industriels. »
Quels ont été les apports des projets industriels dans ta formation d’ingénieur ?
Olivier : « Les projets industriels m’ont beaucoup apporté que ce soit en gestion d’équipe : travailler à plusieurs, se répartir les tâches ensemble ou bien l’apprentissage personnel : découverte de nouveaux langages, de la gestion de projet en entreprise (rédaction de CR, cahier des charges et de recettes). »
Comment t’imagines-tu dans 18 mois ? dans 5 ans ?
Olivier : « Je vise une start-up ou une entreprise récente à taille humaine. C’est l’idée de pouvoir observer et participer à un projet de A à Z qui m’attire. »
Quel sera ton meilleur souvenir de cette aventure ?
Guilhem : « Mes meilleurs souvenirs sont chaque petite victoire qui jalonne notre quotidien en projet industriel. De la led qui s’éclaire lors de la phase de prototypage jusqu’au test de bout en bout, mêlant serveur, programmation sur carte, développement Windows, chaque succès est un moment de joie qui restera gravé dans nos mémoires.»
Romain : « L’un des aspects qui m’a plu a été de pouvoir aller sur place dans les locaux de l’entreprise et d'être plongé dans leur quotidien. On a pu voir les différents projets sur lesquelles Novum Tech avait travaillé ou sur lesquels ils se penchent actuellement. On nous a expliqué les différents processus par lesquels ils passent lors d’un projet sur un véhicule ainsi que la conception en détail de leurs packs de batterie, qui est une de leurs valeurs ajoutées. C’était enrichissant de pouvoir constater l’ensemble des activités diverses et variées qu’avaient à réaliser dans la même journée les responsables de l’entreprise, les empêchant de trouver leur travail monotone. L’ambiance sur le site était également agréable (les pains au chocolat dégustés là-bas étaient notamment très bons !). »
Quel sera ton pire souvenir ?
Guilhem : « Sans aucun doute, le moment où j’ai 'cramé' la carte de l’entreprise après deux jours de travail, carte que nous attendions depuis quatre mois... Mais heureusement, elle est réparée ! »